L'étude:
- Menée par 150 chercheurs du Réseau National Alimentation Cancer Recherche (NACRe) et une équipe de l'Imperial College de Londres.
- Coordonnées par L'Institut national du cancer (INCa)
- Avec le concours de l'Uren, l'Inra et l'Inserm
C'est à partir de 3 329 résumés identifiés et examinés et de 441 articles en texte intégral que les chercheurs ont finalement retenues 13 études prospectives pertinentes.
A partir de ces 13 études, les analystes ont pu démontrer le lien existant significativement entre obésité lors du diagnostic du premier cancer du sein et le risque de développer un deuxième cancer :
- Risque multiplié par 1,37 de développer un cancer de l'autre sein,
- Risque multiplié par 1,4 de développer un nouveau cancer du sein,
- Risque multiplié par 1,96 de développer un cancer l'endomètre (muqueuse de l'utérus),
- Risque multiplié par 1,89 de déveloper un cancer du colon ou du rectum.
Ainsi Paule Latino-Martel, coordinatrice de ces recherches de préciser : «Très clairement, il faut appeler à une prise en charge en amont des problèmes de surpoids, pour favoriser une alimentation diversifiée, ou rééquilibrée, et une activité physique régulière. Mais nous intégrons aussi dans nos travaux, outre la prévention, les aspects cliniques de prise en charge et la recherche fondamentale.»
Les voies à suivre reposent donc sur Prévention, Prise en charge et Recherche.