1. Patientes atteinte d'une pathologie cardiaque antérieure à la grossesse :
Les pathologies cardiaques (notamment valvulaires) sont à haut risque de décompensation durant la grossesse et donc de complications avec risque vital pour la future maman. La pratique du sport est généralement totalement contre-indiquée en l'absence d'accord récent de son cardiologue.
2. Patiente atteinte d'une maladie touchant l'ensemble du corps :
Les patientes atteinte de diabète insulino-dépendant, anomalie thyroïdienne difficilement équilibrée, maladies rénales ou hépatique, hypertension artérielle difficilement équilibrée malgré un traitement, sont généralement interdite de sport durant la grossesse. Toute activité physique pouvant être à l'origine de complications gravissimes pour la future maman et le foetus durant la grossesse.
3. Antécédents d'accouchement prématuré ou de fausse-couche tardive :
Toute patiente présentant comme antécédent un/des accouchements prématurés et/ou fausse-couches tardives, secondaires à un col utérin s'ouvrant trop facilement ("incompétence cervicale") ou dont la cause n'a pas pu être retrouvée, sont à haut risque de récidive en cas de pratique d'une activité physique durant leur nouvelle grossesse.
4. Présence d'un placenta bas inséré ou recouvrant ("placenta praevia") :
Toute patiente dont le placenta est à proximité du col utérin ("placenta praevia") est à haut risque de saignements en cas d'efforts physiques (qui favorisent les contractions). Ces saignements peuvent mettre en péril la future maman (hémorragie massive) ainsi que le foetus (fausse-couche ou accouchement parfois très prématuré).
5. Présence d'un foetus avec retard de croissance :
Les foetus qui présentent un poids trop petit aux échographies de surveillance de la grossesse (< 10 ème percentile) sont plus fragiles aux variations des apports d'oxygène ainsi qu'aux éventuelles contractions utérines.
Le sport aboutissant à une diminution d'apport d'oxygène au foetus ainsi qu'augmentant le nombre de contractions durant la période de l'exercice physique fragilise encore plus ces foetus de petits poids.
6. Présence d'une grossesse multiple (jumeaux, triplés et plus...) :
Les grossesses multiples, y compris gémellaires sont significativement plus à risque de fausse-couches tardives et accouchements parfois très prématurés (pouvant être source de handicaps parfois graves pour les futurs enfants). Le sport entrainant des contractions durant l'effort, favorise donc d'autant plus les fausses-couches tardives et accouchements prématurés.
6. Patientes particulièrement minces (Indice de masse corporel < 18) ou présentant un trouble du comportement alimentaire :
Les patientes particulièrement minces présentent un risque plus élevé de bébés atteints de retard de croissance. La pratique du sport diminuant les apports sanguins au niveau de l'utérus peut ainsi aggravé un retard de croissance du bébé ou être à l'origine de l'apparition de ce retard de croissance.